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Quand pittoresque rime avec excentricité

Rosendaël aime mélanger les genres.
Habitat traditionnel de pêcheurs,
villas en bois ou en briques et maisons en béton du quartier Excentric :
autant de styles architecturaux.

Il est de ces quartiers qui changent de visage au fil des siècles.
C'est le cas de Rosendaël, successivement lieu de pendaison à la Renaissance,
espace de détente au XVIIIe siècle,
hameau de maraîchers et de pêcheurs au XIXe siècle et élégant quartier de Dunkerque aujourd'hui.
Une évolution que retrace la visite de l'office de tourisme sur le val des roses - nom du quartier en flamand.

La balade débute devant l'hôtel de ville de style néo-flamand,
caractérisé par des briques rouges et grises, des pignons et des frontons crénelés.
Les visiteurs découvrent ensuite l'architecture des maisons pittoresques du quartier, en bois ou en briques.
« Les propriétaires aimaient mélanger les styles, notamment l'Art Nouveau et l'Art Déco.
Ils construisaient aussi des décors tape-à-l'oeil, comme des frises,
balcons et porches travaillés, afin de témoigner de leur succès ».
En témoignent l'ancienne brasserie de l'étoile, la villa Myositis ou le château Loubry.

Mais le clou, c'est le quartier Excentric situé entre les rues Eugène-Dumez, Luther-King et André-Chénier.
« Le maçon et décorateur François Reynaert a construit 35 maisons, à partir de 1927,
caractérisées par des formes curvées et géométriques,
des fenêtres asymétriques et des couleurs bleues, jaunes ou violettes ».

Chantal DUPUIS